La
démocratie participative et la désinformation.
Contrairement
à ce qu'affirment les élus de gauche, c'est bien la
majorité de droite conduite par J. ALLAIN qui a mis en place
à Palaiseau, immédiatement après les élections
municipales de juin 1995, la démocratie participative, cette
nouvelle forme d'association de la population à la vie de la
cité.
En effet, le premier journal d'information de juillet 1995 en témoigne
par l'annonce de la désignation d'un adjoint au maire chargé
de sa mise en place conformément à son inscription au
réglement intérieur du conseil municipal.
Au cours de six années plus de 50 réunions
des comités participatifs de quartier ont eu lieu, en présence
effective du maire et de ses adjoints. Elles ont permis de connaître
en direct les demandes des habitants des différents quartiers
de Palaiseau. Cela a été le cas pour les équipements,
par exemple le centre social, le centre de loisirs et le gymnase du
quartier "est", les squares du Pileu et du centre ville,
et la rénovation des marchés.
De
plus, de nombreuses réunions ont été consacrées
à l'élaboration du P.O.S. de Palaiseau et à la
connaissance des besoins plus immédiats de nos concitoyens.
La
nouvelle majorité issue des élections municipales de
mars 2001 sous l'impulsion du nouveau maire
socialiste a, dès son arrivée,
retiré purement et simplement
du réglement intérieur du conseil municipal, la reconnaissance
de l'existence et du fonctionnement des comités
participatifs de quartier. En décembre 2001 le
groupe associatif de l'actuelle majorité a sommé le
maire de relancer "l'Idée", bravo ! tout en critiquant,
bien sûr, les prédécesseurs.
A les lire, ce qui existait n'avait pas "survécu au-delà
des obligations du P.O.S." : grande désinformation ! Il
faut simplement rappeler que la loi électorale impose aux élus
en place et particulièrement au maire pendant une longue période
précédant les élections, le légitime principe
d'égalité entre les éventuels candidats. Nous
étions dans cette période et comme l'éditorial
du magazine, la tribune des comités de quartiers était
au premier rang de ce respect des textes.
Pour
autant, la présence des Palaisiens en témoigne, nous
avons bien travaillé ensemble et nous n'avons pas eu besoin,
comme nos collègues, de références au rassemblement
de Porto Alegre (c'est bien trop loin !) ni du "modèle"
de la mairie communiste de Morsang sur Orge pour faire naître
la démocratie directe participative à Palaiseau. Nous
souhaitons qu'on en fasse un bon usage républicain dans notre
ville.