C'est bel
et bien, dans une embuscade tendue par le maire et son équipe,
que tombent les élus de l'opposition quand ils se rendent au
conseil municipal.
En effet,
nous devons recevoir les documents du conseil cinq jours francs avant
celui-ci, et nous devons respecter un délai minimum de deux jours
pour poser nos questions écrites ; a contrario, on nous fait
subir le traquenard de la "motion surprise" déposée
sur nos pupitres à l'entrée en séance, nous interdisant
d'avoir la moindre réflexion entre nous sur la position à
adopter, nous privant donc de tous moyens de contradiction.
Ce fut le cas,lors
de la séance du 21 mai 2003. Cette motion portait sur le retrait
des projets de réforme des retraites et de la décentralisation
que les élus de Palaiseau ne sont absolument pas habilités
à traiter au sein de l'assemblée communale !
En revanche,
nos collègues de la majorité, ainsi que les représentant
du comité de grève des enseignants, à qui le maire
a passé la parole, avaient eu tout le loisir de préparer
leurs interventions avant, dans le plus grand secret.
Malgré
les attaques et bien que pris pour des boucs émissaires, nous
avons fait front et voté contre, affirmant ainsi notre soutien
aux réformes gouvernementales courageuses.
L'Assemblée
Nationale est le seul lieu, Monsieur Lamy, où ces débats
sont légitimes ; il est vrai que vous y êtes devenus minoritaires
avec vos amis, n'ayant jamais rien proposé durant 20 ans pour
solutionner ces problèmes graves. Tout ceci montre bien encore
une fois votre mépris pour l'opposition.