2ème projet de PLU de PALAISEAU
Les associations se mobilisent
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Les associations se mobilisent et dénoncent la deuxième version du projet de PLU
Plan de la page pour aller à l'essentiel :
Le constat des associations : une catastrophe pour Palaiseau
Le constat des associations : une catastrophe pour Palaiseau :
Dernièrement, chaque élu du conseil municipal de Palaiseau a reçu l'analyse et les propositions du "collectif d'associations pour une ville et un environnement protégés" concernant le projet de Plan Local d'Urbanisme.
Nous trouvons dans cette analyse beaucoup de chiffres inquiétants que s'empressera très certainement de démentir M. LAMY à travers ses méthodes de communication " habituelles ". Il montre aux palaisiens dans sa présentation du PLU, le reflet de ses promesses électorales, à travers des diaporamas artistiques sans aucune valeur juridique.
Mais derrière le miroir aux alouettes, la réalité est tout autre. Quand on étudie la partie réglementaire du PLU, seule opposable juridiquement, on aperçoit la partie immergée de l'iceberg.
Les associations ne sont pas dupes et leur étude relève les contradictions entre la partie réglementaire et les orientations affichées, non opposables juridiquement. Dans ce rapport on relève principalement l'importante distorsion entre l'augmentation de 2000 habitants sur 10 à 15 ans affichée par F. LAMY et la croissance de la population engendrée par les droits à construire réellement constatés.
Selon le collectif, en se référant à la partie réglementaire et en appliquant les droits à construire maximum, la population pourrait croître de 25000 habitants en 15 ans ; le nombre de logements potentiels supplémentaires est évalué à plus de 10000.
La réalisation de ce programme, même à 50% ou à 25%, serait une catastrophe pour notre ville.
Aucun palaisien ne sera épargné
Aucun secteur ne serait
donc épargné par le futur PLU de la gauche palaisienne et
tous les habitants seraient concernés à terme :
· Les habitants des quartiers pavillonnaires, prévus dans
le projet de PLU, verraient de petits collectifs fleurir sur les terrains
voisins au gré des mutations de propriétés ;
· Les résidents du plateau, où le COS (1) n'est pas
fixé, voire aussi le CES (2), verront leur environnement bouleversé
par des immeubles de 11 à 13 mètres de hauteur avec une
densité d'occupation des sols estimée à deux fois
celle de la résidence du Parc d'Ardenay ou des Larris ;
· Ceux du Haut Pileu verront les champs remplacés par des
collectifs et des maisons de ville ;
· Les immeubles collectifs transformeront complètement le
paysage des avenues Stalingrad, des Alliés ou du 8 mai 1945 ;
· Ceux du centre ville constateront la disparition rapide des bâtiments
remarquables et la densification du quartier déjà amorcée
en raison de l'application de la loi SRU, dite loi Gayssot (ministre communiste
du gouvernement Jospin) et faute d'une protection juridique efficace des
bâtiments dans cette zone.
Tous les palaisiens, y compris les habitants des résidences et des logements sociaux existants, supporteront donc les conséquences de ce PLU déraisonnable, notamment les problèmes de circulation et de gestion des eaux.
Les équipements
publics du quartier du lycée, lesquels ne sont pas expressément
prévus ni sur le zonage, ni dans la partie réglementaire,
ne compenseront pas ces préjudices. Aucune garantie n'est apportée
actuellement, quant à la réalisation et au mode de financement
de ces
équipements ; il en est de même pour les infrastructures
routières et les réseaux publics (eaux pluviales, eaux usées,
électricité, etc).
Le Site Propre de Transport en Commun, credo de François Lamy en matière de solution aux problèmes de circulation, s'avérera rapidement insuffisant pour faire face à une telle inflation d'habitants et de personnes venant travailler à Palaiseau. La mise en oeuvre des transports en commun contribuera certes à diminuer la circulation automobile mais il est illusoire de vouloir empêcher totalement l'usage des transports individuels.
De plus, les règles architecturales débridées du projet de PLU sont en rupture complète avec le POS de 1999 qui rétablissait une certaine harmonie dans notre ville. Concrètement, le règlement du PLU n'empêchera pas " la construction d'un chalet tyrolien à côté d'un mas provençal " remarquent les associations.
François Lamy clame partout que l'action du collectif d'associations est le combat de nantis habitant des quartiers pavillonnaires, opposés aux logements sociaux. Mais ce collectif regroupe douze associations de tous les quartiers de Palaiseau et des personnes de toutes conditions. Dans aucun document, le collectif d'association n'est opposé à des logements sociaux en nombre acceptable dans la proportion de 20% mais il souhaite une répartition harmonieuse de ceux-ci au sein de la ville et surtout de la CAPS.
Les élus des autres communes se satisfont évidemment de voir l'étalement urbain se concentrer seulement sur la partie palaisienne du plateau.
Aussi, l'Union Pour Palaiseau qui combat ce projet de PLU depuis l'origine, partage les inquiétudes du " collectif d'associations ".
Les objectifs politiques de l'UPP visent très simplement au développement harmonieux de la ville et à une mixité sociale équilibrée, dans le respect des souhaits de ses habitants.
La position de l'Union Pour Palaiseau :
La position de l'Union Pour Palaiseau sur le projet de PLU a déjà été exposé dans notre dernier numéro (voir et peut se résumer avec les 10 principaux points suivants :
- Ne pas augmenter les COS et hauteurs de construction sur les secteurs pavillonnaires afin de préserver l'image actuelle des quartiers.
- Protéger les coteaux boisés et les espaces verts publics et privés de notre ville en classant ces secteurs en Espaces Boisés Classés afin de compenser les effets dévastateurs de la loi SRU sur le paysage de la ville.
- Ne pas densifier et maintenir les COS du POS actuel sur les secteurs des avenues des Alliés, Stalingrad et du 8 mai 45 ; les avenues des alliés et de Stalingrad pourront être embellies dans le cadre d'opérations d'aménagement des entrées de ville, sous réserve de maintenir ces projets dans le cadre humain et d'une concertation avec les habitants et sans sacrifier de pavillons.
- Elaborer une protection juridique efficace pour protéger le centre ville ancien.
- Aménager
et urbaniser raisonnablement les quartiers du lycée, les terrains
ex SFIM-SAGEM et ceux de la gare militaire.
- Maintenir la proportion de logements sociaux autour de 20% afin de préserver
l'équilibre social de notre commune.
- Ne pas urbaniser le secteur du Haut-Pileu et le réserver à un projet d'aménagement naturel.
- Préserver les terres agricoles sur le plateau de Saclay.
- Utiliser en priorité le territoire de 188 ha de l'Ecole Polytechnique et limiter le développement sur le secteur ouest de Polytechnique.
- Privilégier l'utilisation et la réhabilitation des zones d'activités actuelles plutôt que la création de nouvelles structures.
L'Union pour Palaiseau invite donc les palaisiens à se mobiliser contre le projet de PLU, lors de l'enquête publique du 13 mars au 13 avril 2006 au service de l'urbanisme de la mairie, en manifestant massivement et par écrit auprès du commissaire enquêteur, leur désaccord sur la densification outrancière de Palaiseau.
L'Union pour Palaiseau demande une véritable consultation publique de la population afin qu'elle se prononce sur le projet de PLU.
(*) COS = Le Coefficient d'Occupation au Sol détermine la Surface
Hors Œuvre Nette (SHON) pouvant être construite sur un terrain.
(*) CES = Coefficient d'Emprise au Sol déterminant la superficie au sol occupée par le bâtiment sur le terrain. indépendamment du nombre d'étages.