Depuis
le 2/11/2001, date du retrait du DIPS, des communes des Yvelines (
Buc, Chateaufort, Les Loges et Jouy en Josas), personne, aucun élu,
aucune institution, aucune administration, ni même la Caps depuis
sa création, n'a évoqué une quelconque Illégalité
du SDL.
Il a donc vécu, perduré et été appliqué
à la satisfaction de tous, et avec l'assentiment de tous les
élus de la Caps.
Le
début de " la chronique d'une mort annoncée "
se situe le 18 mai 2005, date de l'envoi de l'avis du Préfet
rejetant le 1er projet de PLU de Palaiseau pour : " Incompatibilité
" avec le SDL, notamment concernant tout le secteur du Haut Pileu.
Ce rejet ayant eu pour conséquence d'interdire la réalisation
de vos projets sur ce secteur.
A l'époque les contacts pris avec les services de l'Etat, parlaient
simplement d'une " Fragilité Juridique ", mais en
aucun cas d'une quelconque " Illégalité ".
C'est
donc bien en toute hâte que vous avez mis l'abrogation du SDL
en débat à la CAPS , et là seulement que commence
à apparaître le terme : d'Illégalité.
A
ce sujet, je rappelle à nouveau, qu'un mois après avoir
reçu l'avis défavorable du Préfet, vous avez
affirmé à vos collègues de la CAPS, que le PLU
de Palaiseau était : " en tous points compatible avec
le SDL " !!!
Il
est donc évident, pour nous que nous sommes confrontés
à une illégalité voulue pour les besoins du PLU
de Palaiseau, et pas du tout à une illégalité
véritablement fondée sur des principes réglementaires
imparables.
Pour
alimenter la réflexion, je voudrais citer certains propos des
élus opposés à cette abrogation ou qui ne la
comprennent pas :
Débat
sur la motion d'orientation du 23/06/2005 :
Michel Bournat : " sur le SDL, contrairement à ce qui
est écrit, nous ne sommes pas dans l'obligation de l'abroger,
personne ne nous l'impose
"
Monsieur
Rimbert : " vis à vis de l'abrogation du SDL, je m'opposerai
à toute abrogation proposée en bureau ou au Conseil
"
Même
position pour les représentants de Vauhallan.
Lors
de ce même débat sur la motion d'orientation vous aviez
proposé de créer sans tarder un syndicat mixte pour
procéder à l'élaboration d'un SCOT. Où
en êtes vous de cette proposition ?
Monsieur
Rimbert lors du débat sur l'abrogation du SDL à la CAPS,
a déclaré à propos du SCOT : Etant donné
l'état d'avancement dans lequel nous sommes, je craint que
nous ayons un vide de documents d'urbanisme pendant de nombreuses
années. "
Quant à Monsieur Janin, il pense : " que c'est à
dix ou élargi, que vous auriez dû lancer la procédure
du SCOT, c'eut été une manière d'abroger automatiquement
et légalement le SDL. Donc je voterai contre cette abrogation
"
C'est
depuis cette délibération de la CAPS, que le SDL est
passé comme par enchantement de juridiquement fragile à
illégal.
Au
sujet des nouveaux documents qui nous sont présentés
:
-
La lettre du Président de la Caps aux maires des communes concernées
( Lettre du 20/03/2006) : on n'y trouve absolument pas le mot illégalité
!
- La lettre de la préfecture de l' Essonne du 27/01/2006, ne
fait état que d'une déclaration d'illégalité,
sous entendu : de la
Caps dans sa délibération
du 7/07/2005 et cette lettre qu'on peut qualifier d'importante n'est
pas signée du Préfet, mais de son Secrétaire
Général. !
Nous
pensons aussi que la fragilité du SDL était avérée,
mais pas son illégalité, et si vous aviez voulu vraiment
rétablir la cohérence fondamentale et faire disparaître
cette fragilité, il suffisait de revoir le périmètre
du SDL, d'y inclure la totalité des territoires des communes
de la CAPS et seulement de ces communes, en supprimant toute référence
altimétrique.
Mais
bien évidemment, ce n'est pas cette solution qui vous intéressait
.
Nos
conclusions :
CONSIDERANT
que la notion d'illégalité du SDL n'est jamais démontrée
ni affirmée par les services de l'Etat.
CONSIDERANT
que ce concept d'illégalité nous semble avoir été
imposé par le Président de la CAPS au conseil communautaire.
CONSIDERANT
que si cette illégalité avait un solide fondement juridique,
il n'y aurait ni enquête publique, ni avis demandé aux
communes.
CONSIDERANT
que cette abrogation est loin d'avoir fait l'unanimité au sein
du Conseil communautaire.
CONSIDERANT
d'une part, qu'aucun élu de notre territoire n'a souhaité
remettre en cause les objectifs et les principes qui ont conduit à
l'élaboration du SDL et d'autre part la volonté de la
Caps de réaffirmer les engagements forts pris en matière
- d'aménagement,
- de mise en valeur du Plateau de Saclay, rappelant aussi les multiples
études thématiques, notamment hydrauliques, paysagères
et environnementales qui étaient à mettre à l'actif
du SDL
CONSIDERANT
enfin qu'il est regrettable de se priver de ce seul outil d'urbanisme
intercommunal, créant par la même un vide juridique dommageable.
LE GROUPE DE L'OPPOSITION DONNERA DONC UN AVIS DEFAVORABLE
A
CETTE PROPOSITION D'ABROGATION DU SCHEMA DIRECTEUR DU PLATEAU DE SACLAY.