Reçu
dans notre boîte à lettre électronique
Nous sommes les
champions. Avec un taux de 27,30 % nous avons la taxe dhabitation
la plus élevée de lÎle-de-France (voir le
magazine Le Point du 3 octobre 2003). On nous rétorquera que
nous sommes dans la grande minorité de ceux qui nont pas
augmenté les taxes en 2003. On nous dira aussi que pour ce qui
concerne le foncier bâti, certaines villes font mieux que nous.
Nempêche.
Le cumul des deux taxes dépasse les limites du supportable. On
comprend mieux la rotation de la population qui au vu de ces taxes ne
sattardent pas à Palaiseau.
Réputation de ville-dortoir dont le prix des nuitées sont
dignes dun cinq étoiles, le confort en moins.
Parlons-en du confort.
Bordé par les autoroutes, le nord-est de Palaiseau attend toujours
le mur anti-bruit promis de longue date. À cela vient sajouter
le bruit des avions qui décollent dOrly toutes les 45 secondes.
Et ce nest pas tout.
Cette ville hors de prix devient de plus en plus sale. Certaines rues
sont dailleurs dune saleté repoussante, la rue Pasteur
par exemple. Le dimanche après-midi « il ne fait pas bon
» de se promener en ville parmi les poubelles qui encombrent les
trottoirs.
Bravo pour le cachet de la ville.
Et la circulation automobile ? Parlons-en de la circulation automobile.
Monsieur le député-maire se flatte de la nouvelle «
zone 30 » en centre ville. Bravo. Mais qui roule à 30 km/h
dans la rue de Paris. Qui contrôle la vitesse des automobilistes.
Il paraît que nous avons une police municipale que lon ne
voit jamais mais qui nous coûte cher.
Qui roule à 30 km/h dans la rue Pasteur au niveau de lallée
du Lavoir, point noir avec cette allée, la résidence du
Parc et la salle de sport voisine.
Qui roule à 30 km/h dans la rue Émile Zola pour se rendre
à lHôtel des impôts.
Cette rue devient de plus en plus dangereuse et cest un miracle
sil ny a pas eu daccident à ce jour. Les trottoirs
sont impraticables du fait du stationnement des voitures et les mamans
avec leur poussette sont obligées de marcher dans la rue avec
le risque dêtre accrochées par une voiture. De même
pour les personnes très âgées qui venant des Rieux
empruntent cette rue. Elles sont passées au travers de la canicule,
mais il nest pas certain quelles évitent une automobile.
Monsieur le député-maire a été interpellé
plusieurs fois par courrier, mais il semblerait quil soit aux
abonnés absents.
Alors ma question est simple, comme le dirait Monsieur le député-maire
à lAssemblée Nationale :
Que fait-on de largent de nos impôts locaux ?