Dans
sa très luxueuse plaquette intitulée : " Demain
la CAPS, trois ans d'élan " imprimée en janvier
2006 et distribuée au premier trimestre, François Lamy
président de la CAPS (information répétée
quatre fois dans les pages de présentation), évoque
" les transferts de compétence réussis "
avec priorité donnée aux transports en commun. La CAPS
finance dorénavant le déficit du réseau de Bus
de 12 lignes sur notre territoire.
Cette
notion de transfert " réussi " ne semble pas être
partagée par les utilisateurs. En effet, dans son numéro
du 16 février 2006, le Républicain de l'Essonne titrait
: " Plateau de Saclay, Bus : le ras le bol " en évoquant
les réseaux saturés, les horaires inadaptés, l'absence
de bus en soirée
Les
usagers des transports en commun ont donc fait entendre leur colère
en lançant une pétition.
Entre
ceux qui doivent faire du " stop " depuis la gare RER du "
Guichet " pour rejoindre le CEA, et ceux qui voient passer les
navettes privées de certaines entreprises ou institutions (CEA,
école de Police
) mais ne peuvent les emprunter, l'irritation
est à son comble. En cela, toujours selon le Républicain,
les aveux de la CAPS sont malheureusement réalistes : "
Nous ne remplissons pas notre mission de service public et ne répondons
pas complètement à la demande exprimée ".
Les
concepts affichés avec éclat dans la luxueuse plaquette
de la CAPS , tentent de masquer une bien triste et désolante
réalité, celle que vivent chaque jour les usagers.