Monsieur LAMY
est très fier d'avoir enfanté la Maison des Solidarités.
A ce sujet nous devons faire une mise au point : Le Conseil Général
souhaitait depuis longtemps déménager ses services sociaux
des locaux de la rue d'Ardenay, devenus trop exigus. Pourquoi ne pas
se rassembler dans de vastes locaux de la zone industrielle des Glaizes
? Bonne aubaine pour le Maire qui sans autre idée voit là
surtout l'occasion de pouvoir communiquer.
Et voilà
tout le service social municipal, très accessible à l'annexe
de l'Hôtel de ville, qui s'exile dans la dite zone et pour faire
bonne mesure on y expédie aussi le service des personnes âgées.
L'implantation
de cette structure au beau milieu d'une zone industrielle cumule tous
les inconvénients et désagréments pour le public
auquel elle est destinée (éloignement et mauvaise desserte).
De plus le personnel
n'y travaille pas dans de bonnes conditions (accueil du public au rez-de-chaussée
sans droit d'accès aux bureaux situés au 3ème étage
générant de longues attentes). A cela s'ajoute un coût
locatif exorbitant proche de 150 000 €, Mais comme le dit le Maire
"le social n'a pas de prix ! " A ce propos examinons plutôt
le budget du CCAS ( Centre Communal d'Action Sociale) : plus que stagnant
depuis trois ans, la seule évolution positive est due cette année
au financement du salaire imposant d'un collaborateur de cabinet.
En commission
du CCAS le montant des aides accordées est à la baisse.
Il faut faire des coupes sombres car les Fêtes et Manifestations
en tout genre sont budgétivores !
.
La Maison des
solidarités est une belle boîte toute de marbre qui fait
sans doute illusion et flatte l'ego du Maire, mais en aucun cas ne peut
être considérée comme le résultat d'une vraie
politique sociale.