L'HYPOCRISIE 
          SOCIALISTE SUR LA CANICULE DE L'ETE 2003
        Les socialistes 
          de Palaiseau ne manquent pas une occasion de sombrer dans le ridicule 
          en fustigeant le gouvernement au sujet de son attitude dans la gestion 
          de la crise engendrée en aoôt dernier pâr les chaleurs 
          excessives. Bien entendu, ils ressortent la vieille formule d'Emile 
          de Girardin : "gouverner c'est prévoir" et croient 
          ainsi définitivement condamner les autorités gouvernementales 
          pour ce "retard incompréhensible" dans la réaction 
          face à ce phénomème climatique exceptionnel.
        Il faut avec 
          le recul raison garder. Tous les acteurs de terrain directement concernés 
          le disent : nous avons été confrontés à 
          un problème complexe, inédit dans son ampleur. Dans notre 
          pays tempéré, on n'avait jamais connu cela : des températures 
          extrêmes, des nuits presqu'aussi chaudes que les jours qui ont 
          ainsi terriblement nui aux organismes les plus fragiles.
        De plus il faut 
          remarquer que les personnes qui avaient une idée du danger n'ont 
          pas été écoutées. Déjà en 
          juillet 2002, Hubert PALCO, nouveau secrétaire d'Etat aux personnes 
          âgées, avait envoyé une circulaire aux préfets 
          et aux directions départementales de la santé pour dresser 
          la liste des précautions à prendre dans les maisons de 
          retraite afin de protéger de la chaleur les personnes âgées. 
          On lui avait ri au nez, y compris dans les médias.
        Début 
          juillet 2003, le directeur du laboratoire de santé publique à 
          la faculté de médecine de Marseille, a, lui été 
          entendu car la ville avait subi en 1983 une catastrophe identique avec 
          500 morts en 15 jours; Depuis, à chaque vague de chaleur, il 
          y a une action vigoureuse sur les médias locaux et régionaux 
          jusqu'au rabachage voire matraquage. Résultat : du 1er au 15 
          août il n'y a eu que 84 morts supplémentaires dûs 
          au coup de chaleur, et au total la hausse de la mortalité n'a 
          été que de 16%.
          Pourquoi ce message n'est-il passé que sur la ville de Marseille 
          ? 
        C'est parce que 
          dans cette cité les gens savaient ! Dans le reste de la France, 
          l'immense majorité des gens n'imaginaient pas que la canicule 
          puisse avoir de telles conséquences. Ill ne faut jeter la pierre 
          à personne; même si les messages de prévention avaient 
          été passés rapidement, cela n'aurait sans doute 
          rien changé : tout simplement parce que les gens ne se sentaient 
          pas directement concernés.
        Il est certain 
          que le problème réel, canicule ou pas est un problème 
          individuel de perception de la solidarité. Beaucoup de victimes 
          étaient des personnes âgées qui ne recevaient aucune 
          visite. Ce qui aurait limité le nombre de morts, c'est une plus 
          grande solidarité entre les familles, les voisins. Certaines 
          personnes âgées vivent dans un isolement difficilement 
          imaginable. Certaines familles se déchargent totalement sur les 
          infirmières et autres auxiliaires de vie ou aide-ménagères. 
          Si avant de partir en vacances les gens avaient pensé un peu 
          plus aux grands-mères et grands-pères laissés seuls, 
          il y aurait sans doute eu moins de morts.
        La conclusion, 
          nous la laisserons à un lecteur du Figaro Magazine qui, comme 
          nous, juge cette polémique déplacée et écrivait 
          le 30 août dernier " Dans leur empressement à culpabiliser 
          le gouvernement pour les conséquences sanitaires de la canicule, 
          François HOLLANDE et ses amis socialo-communistes ont la mémoire 
          courte. Leur vertueuse indignation à propos du manque de réaction 
          du gouvernement prêterait à rire si le sujet n'était 
          pas aussi grave. Ces messieurs ont-ils déjà oublié 
          qu'ils ont gouverné pendant plus de vingt ans, que la désorganisation 
          des services hospitaliers ne date pas d'hier et que la stupide loi des 
          35 heures n'y est pas pour rien ! "
        Ce qui nous ramène 
          à la formule initiale : les socialistes ont gouverné pendant 
          plus de 20 ans et malheureusement ils n'ont pas prévu les conséquences 
          désastreuses de leur gestion.