EDITORIAL J'INFORME
DE MARS 2006
" Qui veut
tuer son chien, l'accuse de la rage ". Cette maxime résume
assez bien la méthode utilisée par le Maire à notre
encontre, depuis notre décision et
nos votes pour nous opposer à sa vision future de Palaiseau,
vision traduite dans son PLU (Plan local d'urbanisme).
En effet, ses déclarations
maintes fois renouvelées affirmaient que tous ceux qui votaient
contre son PLU, choisissaient de ne rien faire qui puisse participer
à résoudre le problème du manque de logements.
Le Maire réactualise
ainsi le grand débat sur le " monopole du cur ",
qui serait l'apanage de la gauche.
L'idée que
nous serions contre la création de logement sociaux est constamment
induite dans ses propos. Ces affirmations mensongères et stupides,
sont encore
une fois la preuve que rien n'arrêtera l'idéologie réductrice
et étriquée des socialistes, en campagne pour tenter de
conserver Palaiseau.
Le véritable
constat aujourd'hui, c'est que l'actuelle municipalité, "
donneuse de leçons " n'a produit à ce jour et après
cinq ans de mandat, aucun logement social !
Alors même
que durant notre mandat précédent (entre juin 1995 et
mars 2001) soit cinq ans et demi, nous avions créé 18
logements " très sociaux " rue de Paris, en collaboration
avec l'association SNL (Solidarité Nouvelle Logement) et l'OPIEVOY,
ainsi que les 62 logements de l'avenue de la République, avec
la société " Logement français ", soit
donc un total de 80 logements sociaux.
Faut-il rappeler
aussi le sauvetage des 115 logements HLM, appartenant à la Société
d'Economie Mixte municipale ? Celle-ci étant en faillite à
notre arrivée aux responsabilités, nous avons réussi
à les conserver en les cédant à une société
HLM très sérieuse : " Le foyer pour tous ".
Ce constat objectif traduit bien la réalité de ce qui
a été fait de 1995 à 2001.
Pour le futur, nos
propositions dans le cadre de l'actuel débat sur le PLU sont
très claires : vous y trouverez notre approbation sur la règle
des 30% de logements sociaux dans chaque nouveau programme issu de la
volonté municipale, et même, la proposition d'affecter
en totalité au logement social l'opération dite de "
la gare militaire " soit environ 250 à 300 logements, pour
parvenir aux 20% de logements sociaux fixés par la loi SRU.
Voici la vérité
sur nos intentions et si vous entendez encore le Maire utiliser l'argument
selon lequel, nous sommes contre son PLU et donc contre le logement
social, dites vous bien alors qu'il est à bout d'arguments sérieux.
Nous réitérons
donc au Maire, la réponse qui a été faite il y
a fort longtemps sous les feux de l'actualité : " vous n'avez
pas le monopole du cur ".
Bernard
VIDAL
Président
du groupe de l'opposition municipale