EDITORIAL J'INFORME
DE SEPTEMBRE 2004
Non le
conseil municipal ne travaille pas dans la sérénité,
vertu nécessaire pour aboutir à des échanges normaux
entre majorité et opposition. Bien plus, à Palaiseau,
ce phénomène se fait aussi sentir à l'intérieur
de la majorité.
Dans cette
situation comment prétendre à un progrès dans la
réflexion au service de
l'intérêt général ? Le système se
bloque de plus en plus par rapport à une majorité effritée
et sans cause commune. Les élus communistes se radicalisent au
travers de déclarations aux accents qui rappellent leurs années
glorieuses. Robert Vizet, leur
vénérable timonier local, dans une lettre, en vient à
regretter d'avoir cautionné, en 2001, la liste conduite par François
Lamy.
Au delà
du microcosme de l'assemblée municipale, on relève aussi,
au travers des
contacts avec les personnels de la mairie, beaucoup de déception.
Alors question
: à qui la faute ?
D'abord,
à tous ceux qui ont cru et fait confiance à cette alliance
de façade sans connaître vraiment celui qui présiderait
à la mise en application des promesses électorales. Et
ensuite, à une majorité de gauche sans voix devant un
maire de plus en plus solitaire dans les orientations et les décisions.
Le maire
pour tromper l'opinion s'en prend à son opposition dont il essaie
sans cesse
de critiquer l'action. Tout cela est petit. Qu'il sache bien que l'opposition
est forte et bien unie pour poursuivre et amplifier son action au service
de tous les palaisiens.