Editorial

d'avril 2004

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EDITORIAL J'INFORME D'AVRIL 2004

Nous voulons dire un grand merci aux 4381 palaisiennes et palaisiens qui ont apporté leurs suffrages à la liste régionale de Jean-François COPE et d'André SANTINI.

Avec les électeurs de notre département ils ont permis l'élection de nouveaux conseillers régionaux de droite pour l'Ile de France, dont Véronique CARANTOIS candidate aux dernières élections législatives sur notre circonscription. Dans la moitié des cantons de l'Essonne avait lieu le renouvellement des conseillers généraux et nous notons l'élection au premier tour de Michel BOURNAT maire de Gif sur Yvette et vice président de la communauté d'agglomération du plateau de Saclay. Nous leur adressons nos félicitations.

Vingt régions sur vingt deux seront dirigées par la gauche ! C'est une lourde responsabilité face au temps. En Ile de France M. HUCHON devant les nombreuses attentes des Franciliens ne dispose même pas d'une majorité d'élus socialistes. Cette situation quelque peu troublante est le résultat des négociations exigeantes avec ses partenaires de gauche pour les accords politiques du 2e tour ! Monsieur H. devra ... cohabiter.

Quant on regarde l'ensemble des résultats du vote national, certes il faut entendre l'avertissement d'une politique encore mieux concertée et expliquée mais il faut aussi constater qu'un nombre important d'électeurs ont renouvelé leur confiance au gouvernement. Ils souhaitent que la politique courageuse qu'il mène soit poursuivie pour permettre à la France de combler son retard par rapport à la plupart des nations européennes. Les retraites, la laïcité, l'école, le travail, l'action sociale, la santé,..... bien des réformes que les gouvernements socialistes avaient négligées ou volontairement occultées. Il est du devoir du gouvernement de les poursuivre et de les rendre définitives.

En contre pouvoir depuis deux ans, les socialistes appellent la gauche à occuper la rue. Aujourd'hui ils demandent des têtes. A l'issue des dernières élections les socialistes doivent assumer leurs responsabilités mais ils n'ont en aucun cas reçu le mandat de renverser le gouvernement.

Rappelons nous en 1981 M. MAUROY devenait Premier Ministre. En 1982 après le succès de la droite aux cantonales, en 1983 après le succès de la droite aux municipales, M. MAUROY est resté chef du gouvernement. Allons messieurs les socialistes un peu de sang froid !