Le Palaiseau mag'
de novembre 2005 déplorait en page 11 le transfert de compétence
de l'Etat vers la région avec un transfert de ressources insuffisant
justifiant la hausse de la part régionale de l'impôt.
Or, dans le
cadre de la décentralisation, l'Etat a mis en place un véritable
verrou constitutionnel avec le nouvel article 72-2 de la Constitution
compensant son désengagement à l'Euro près, les
compensations financières étant contrôlées
par la commission d'évaluation des charges. Aucune loi ne peut
échapper à la vigilance du conseil constitutionnel.
Cela M. LAMY ne
peut l'ignorer car il siège à l'assemblée nationale,
quand il n'est pas occupé par la présidence de la CAPS
et ses fonctions à la mairie de Palaiseau.
L'article
du Palaiseau mag' fait de la désinformation. A titre
d'exemple : les techniciens ouvriers de services (TOS) continueront
d'être payés par l'état pendant les trois
prochaines années alors que le Palaiseau mag' mentionne que
les transferts auront lieu dès 2006.
Nous constatons
que le département a augmenté ses taux en 2002, au lendemain
des élections cantonales, et que la région a
suivi son exemple juste après les élections de 2004
: + 35% sur la taxe professionnelle, +23,5% pour le foncier bâti
et non bâti, +15% sur les immatriculations automobiles.
Manière
singulière de remercier leurs électeurs.
Quelques autres
exemples d'augmentation budgétaire, toujours pour le conseil
régional : en 2005, +92% de dépenses pour
l'administration générale, +25% sur le budget communication.
Les dépenses de fonctionnement, par habitant, sont passées
de 67,32 euros en 1998 à 125 euros en 2005
En 2006, la majorité
de gauche du conseil général de l'Essonne augmentera
d'environ 15% la part départementale sur la taxe d'habitation.
Cette fois, la gauche invoque le prétexte fallacieux du
coût de la décentralisation. Or sur les 8 ans de gestion
de gauche, les véritables raisons sont plutôt l'augmentation
de 73% des dépenses de fonctionnement, l'augmentation de 115%
de la dette qui passe de 201 à 433 millions d'Euros, etc.
Ces
augmentations d'impôts ne sont donc que les conséquences
directes de la gestion dispendieuse de la gauche en Essonne et en
Ile de France.
Depuis le 20 février
dernier, c'est la carte grise qui flambe avec une augmentation
de +38,6%, soit environ 110 millions d'Euros qui tomberont
dans l'escarcelle de la région. Ainsi, pour un véhicule
moyen de 8 CV fiscaux, le coût passe de 266 à
369 Euros.
Cette épidémie
inflationniste de gauche va-t-elle gagner la Communauté d'Agglomération
du Plateau de Saclay et ses habitants voir apparaître une colonne
supplémentaire sur leurs feuilles d'impôts locaux ?