Lorsque
l'on cherche le site Internet de notre ville sur le Web on trouve actuellement
la
page "en construction".
L'actuelle
municipalité s'est empressée de supprimer le site qui
existait et faisait, quoiqu'on en dise, la promotion de notre commune
à l'extérieur. En 2004, même les plus petites communes
disposent maintenant d'une vitrine Internet.
Est-ce
une manifestation de leur volonté d'effacer de l'histoire de
Palaiseau toute trace du passé ?
La
municipalité de Palaiseau est encore en retard dans le domaine
de l'Internet. Trois ans ont passé sans résultat. Les
internautes de Palaiseau commencent à trouver le temps long.
Une
décision du Maire, donc sans consultation du Conseil municipal,
signée en juillet 2004, a enfin engagé le processus pour
une durée supplémentaire de deux ans.
De
surcroît, la note pourrait atteindre 105 000 € toutes taxes
comprises.
Le
peu d'information qui nous a été donné ne permet
pas de dire ce que cette somme englobe ; elle comprend évidemment
le coût du prestataire de service pour l'élaboration du
site. Mais qu'en est-il des mises à jour ? de la maintenance
? Le marché public a-t-il pris en compte le coût du "service
après-vente" ?
Les
coûts annoncés tiennent-ils compte des dépenses
supplémentaires éventuelles en personnel. Comment seront
réorganisés les services municipaux lors de la mise en
place de ce "site Internet de services" interactif?
Les
moyens de communication actuels seront maintenus si l'on en croit les
informations communiquées en conseil de quartier. Cela rassure
un peu les palaisiens.
De
multiples questions restent donc en suspens, et non des moindres puisqu'il
s'agit du porte monnaie des contribuables de Palaiseau.
En
attendant la fin du "long processus d'étude et de réflexion",
une première phase du site Internet présentant la ville
et informant ses habitants aurait pu être mise en service rapidement.
Encore
une fois, le site Internet de notre ville est à l'image de la
politique des élus de la majorité de gauche, comme dans
bien d'autres domaines : " en construction ".
Parions
que le site Internet arrivera à la même heure que le Site
Propre de Transport en Commun, juste avant la fin du mandat