Lors
d'un très récent conseil d'administration du Centre Communal
d'Action Social (CCAS) il y avait à l'ordre du jour, la création
d'un poste de collaborateur de cabinet auprès du président
du CCAS, le dit président est le maire.
Sur table, une petite feuille tenue bien cachée, fut distribuée
au dernier moment et décrivait la mission de ce collaborateur.
Or, cette mission, après lecture, doublait parfaitement celle
du directeur du CCAS. Les questions fusèrent alors de toute part,
les administrateurs présents étaient stupéfaits,
scandalisés et l'adjoint au maire eut bien du mal à justifier
cette création avec des explications embarassées et peu
convaincantes.
Cette
proposition pour le moins ambigüe fut votée avec quatre
voix (les quatre inconditionelles aux ordres du monarque), une voix
contre et cinq abstentions timides.
La
manoeuvre était grossière et la main-mise
du cabinet du maire sur le social, alors que que ce n'est pas
sa vocation, est nuisible, d'une part à la marche du service
des affaires sociales (qui est responsable de quoi ?) et, d'autre part
aux palaisiens qui sont en droit d'attendre des prestations impartiales.
Voici, une fois de plus, une mesure qui permettra au
clientélisme de faire son oeuvre
!